Fabrice et Joffrey nous racontent CineXtra Bastogne I Belgique

Ce week-end, le nouveau cinéma de Bastogne a ouvert ses portes. L’occasion pour les premiers curieux de découvrir les lieux.

Depuis samedi, le CineXtra a ouvert ses portes aux Portes de Trèves à Bastogne.

Une nouvelle aventure qui débute pour le gérant, Joffrey Leyn: «Je suis resté 9 ans de l’autre côté. Ici, c’est vraiment le cinéma que j’avais imaginé. La grande salle par exemple, je l’ai pensée exactement telle qu’elle est aujourd’hui».

Pour l’instant, deux salles de 190 et 120 personnes accueillent les cinéphiles et une troisième salle ouvrira bientôt ses portes: «À mon avis, d’ici Pâques, les trois salles seront opérationnelles. Cette 3e salle va nous permettre de proposer 50% de séances en plus par semaine». De plus grands espaces, des salles et des sièges plus confortables et des films en projection laser voire 4K ou 3D, voilà ce que propose désormais le cinéma de Bastogne.

Un complexe créé rapidement

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que Joffrey Leyn n’a pas chômé: «Nous avons annoncé notre projet fin avril de l’an dernier. Ensuite, tout s’est rapidement mis en place. Nous voulions être opérationnels pour les congés de carnaval. Ici, ce premier week-end nous sert aussi de phase test pour régler les derniers soucis techniques en direct».

En tout, ce cinéma aura coûté 1,6 million d’euros: «il a fallu être inventif et créatif car généralement, il faut compter 1 million d’euros par salle». Le ticket d’entrée, lui, par contre, reste au même tarif: «C’est toujours 7,50 euros l’entrée. Il y a juste un supplément d’un euro pour le 3D».

Un rêve qui se concrétise

Désormais, Joffrey Leyn a son propre cinéma et il en est ravi: «J’ai, bien entendu, plus de liberté. C’est un rêve qui se concrétise. C’est pour moi une nouvelle vie, un nouveau souffle». Et le patron a déjà des idées plein la tête pour la suite: «Je vais pouvoir proposer davantage d’événements. Par exemple, on pourra avoir des dimanches matins «Vieux Disney» avec un petit-déjeuner, les ladies nights, le ciné seniors ou encore le ciné-club où je pourrais proposer davantage de films d’auteurs». Des partenariats sont également envisagés: «Nous sommes en discussions avec le Bastogne War Museum pour proposer quelque chose autour du film de guerre ou avec le Festival du Rire où il pourrait y avoir une passerelle vers le cinéma».

Samedi après-midi, les premiers curieux ont donc pu s’immerger dans ce nouveau complexe, ouvert 7 jours sur 7.