Elie DEBLIRE bourgmestre nous parle de Vielsalm – Belgique
VIELSALM
Le village, comme celui de Salmchâteau, doit une part de son nom à un petit cours d’eau, la Salm (la région se nomme d’ailleurs le Val de la Salm, ou Pays de Salm). Le mot Salm viendrait du celtique salwa (noir, brouillé).
Vielsalm (Viye Såm en wallon) signifierait littéralement « Vieille Salm » car, à un moment donné, le seigneur déplaça son château, et ce devint le nouveau centre du bourg ; mais la roue tourna encore, et le centre redevint la « vieille » Salm, dès lors appelée ainsi, et qui éclipsa la « nouvelle » Salm (aujourd’hui Salm-Château).
Une étymologie populaire explique Salm et Vielsam par l’allemand Salm « saumon ». Les armoiries de l’ancienne maison de Salm ainsi que celles de l’actuelle commune, sont des armes parlantes basée sur cette interprétation.
Préhistoire[modifier | modifier le code]
Des pierre taillées en forme de fève de café, d’environ 40 cm. de longueur et destinées à servir de meules à broyer le grain ont été découvertes sur le banc d’arkose qui va des Quatre-Vents (Neuville) vers l’est, ainsi que près de Provedroux. D’autre part, une longue série d’excavations pour l’extraction de la pierre d’arkose constitue un indice encore de cette époque. Partant des environs de Joubiéval, on la retrouve à l’est des Quatre-Vents, puis plus loin au-delà des Mauvaises-Pierres (Petit-Thier). On ne peut que lui donner un âge d’environ deux millénaires.
Deux noms antiques de cours d’eau de la région témoignent aussi de la présence celtique. Il s’agit de « Glain » et « Salm », deux termes que l’on rencontre dans toute l’Europe. Termes hydronimiques. Glain se rapporte à « eau brillante » ; Salm à « eau un peu trouble ».
Le long de plusieurs des ruisseaux, particulièrement celui de Louxibou descendant vers Cierreux, celui de Bèchefa descendant vers Bèche, ainsi qu’aux sources du Salm, on constate la présence d’une quantité de tertres irréguliers et d’origine artificielle, appelés localement des « tambales ». Ils appartiennent à une bande qui va du plateau des Tailles jusqu’à la haute Amblève. Il s’agirait de résidus de délavages aurifères datant de l’âge du fer.
Histoire[modifier | modifier le code]
Vielsalm sur la carte de Ferraris, dressée dans les années 1770, quand Vielsalm faisait partie des Pays-Bas autrichiens.
Hôtel de ville qui associe les pierres locales, donnant une typicité régionale : moellons d’arkose beige, ouvertures en grès beige taillé, ardoises violettes.
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Parmi les plus anciennes traces de présence humaine connues sur le territoire de la commune, le trou des Massotais, une ancienne mine d’or exploitée par les Celtes.